Oncologie

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TRANSPLANTATION
On appelle « transplantation » la greffe d’organe. Lorsque la fonction d’organes tels que les reins ou le foie est durablement altérée, une transplantation constitue un objectif souhaitable dès lors que cela est possible pour le patient et que celui-ci y consent. L’organe d’un donneur, par exemple le rein ou le foie, remplit alors les fonctions de l’organe endommagé du patient.
La médecine permet aujourd’hui de réaliser la transplantation de différents organes tels que le rein, le foie ou le cœur. La première transplantation rénale réussie a eu lieu en 1954 et la première transplantation hépatique réussie a été réalisée en 1963, dans les deux cas aux États-Unis. En Suisse, la médecine moderne de transplantation a également commencé dans les années soixante. Depuis cette époque, grâce à l’amélioration des techniques chirurgicales et à l’efficacité accrue des médicaments visant à combattre les réactions de rejet, de plus en plus d’organes ont pu être transplantés avec succès.
En Suisse, il existe six centres de transplantation (Hôpital universitaire de Bâle, Hôpital universitaire de Berne, Hôpitaux universitaires de Genève, Centre hospitalier universitaire vaudois, Hôpital cantonal de Saint-Gall, Hôpital universitaire de Zurich), où 519 organes ont été transplantés en 2020. Cependant, la demande d’organes est supérieure à l’offre de dons. De plus en plus de personnes sont donc placées sur une liste d’attente et contraintes d’attendre de plus en plus longtemps l’organe d’un donneur. En 2020, 2’124 personnes concernées ont attendu en Suisse l’organe d’un donneur. Cette situation n’est pas tellement due au manque de volonté de la population suisse de faire un don d’organes qu’au manque de communication du souhait du défunt en matière de don d’organes et de tissus. Swisstransplant et l’Office fédéral de la santé publique encouragent donc les dons d’organes au moyen d’une carte de donneur ou d’une inscription au Registre national du don d’organes1,2.
LA PÉRIODE APRÈS LA TRANSPLANTATION
Le corps combat tout organe étranger avec son propre système de défense. Cela est une réaction naturelle de protection. En cas d’infection, une telle réaction de protection est souhaitable et nécessaire afin de lutter contre les virus et les bactéries. Après une transplantation, elle peut toutefois entraîner le rejet de l’organe. Certains médicaments, appelés « immunosuppresseurs », peuvent efficacement empêcher ces réactions de défense du système immunitaire. C’est pourquoi la prise régulière et durable des immunosuppresseurs est importante pour la survie à long terme de l’organe transplanté.
LIENS & TÉLÉCHARGEMENTS
Références
1 Rapport annuel Swisstransplant 2020
2 www.bag.admin.ch/transplantation
TX_2021_0008_CH